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Eurovero jour 62: de Châtellerault à Parthenay

Une journée qui m'aura bien rincé au sens propre comme au figuré !

Aujourd'hui, je quitte l'eurovelo 3 et prends vers l'ouest afin de rejoindre l'île d'Oléron. Ma cible pour ce soir est Parthenay à 75km, mais j'espère pouvoir l'atteindre puisque la météo annoncée prévoit un très fort vent de face avec des rafales à 80km/h. Comme si cela ne suffisait pas le profil de l'étape montre que globalement vers Parthenay ça monte!

Je prends donc un petit déjeuner copieux, me prépare avec mes habits de pluie et contre le vent et prends la route vers 8h30.

Le ciel est magnifique avec la lumière du soleil qui éclaire les nuages, tout comme les bâtiments de Châtellerault que je traverse.

La bonne nouvelle c'est que je trouve une voie verte qui part vers l'ouest. Pratique puisque roulant et dans la forêt, ce qui me protège à peu près du vent jusqu'à Lencloître.

C'est après que les choses se corsent, puisque mon GPS me fait emprunter la départementale D725 jusqu'à Mirebeau. 10km très exposés au vent (pour l'instant 3/4 de face) sur une route très passante. Les rafales me déportent largement et manquent de m'envoyer dans le bas coté à plusieurs reprises. Avec la circulation à ma gauche, je ne suis pas très rassuré. Heureusement les automobilistes sont prudents et ce sera la seule portion dangereuse du jour (et aussi des prochains jours puisque j'ai vérifié).

Je prends une bonne pause méritée à Mirebeau qui se trouve en haut d'une colline.

En redescendant, j'emprunte de toutes petites routes, parfois non pavées et même bien boueuses. Je sens que l'après midi va être très longue. 

Le vent semble forcir encore et les averses de grêle viennent fouetter mon visage.

Je peine franchement à avancer, ne dépassant que rarement les 13km/h. À ce rythme là, les 40km restants vont vraiment être compliqués.

Je prends ma pause déjeuner à Cuhon, dans un abri bus en bois qui me protège bien du vent et des averses. J'en profite pour retrouver un peu mes esprits.

La portion jusqu'à la pause suivante est pénible car bien arrosée. Heureusement le Soleil revient à Thénezay. 

Le GPS m'envoie sur un ou deux chemins agricoles, clairement non adaptés à ma monture, mais ce n'est pas long et ça passe. 

Je parviens au magnifique château de Maurivet. C'est à ce moment là que je réalise que la fameuse fringale est là. C'est ma première depuis le début de mon aventure. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est ce qu'il se passe lorsque le corps a consommé l'intégralité du sucre présent dans les muscles, le moment où le métabolisme se dit: "ah bon, y a plus rien? bah tant pis alors!". Les cyclistes la connaisse bien, et il vaut mieux ne pas être trop loin de sa destination car il n'est tout simplement plus possible d'appuyer sur le pédales. Même rouler a 10km/h devient compliqué.

Heureusement, je ne suis qu'à 10km de Parthenay, et heureusement aussi j'ai encore une vieille barre de céréales qui doit dater de mon passage en Suède dans mes affaires. Je fais donc une dernière pause pour la manger. J'attends un peu, histoire de la digérer, et de me laisser une chance de ne pas finir à pieds et je me lance.

Cette dernière partie, toujours aussi ventée est aussi la plus accidentée. J'ai l'impression que ce sont de vraies montagnes russes, mais j'imagine que ce n'est que mon état de fatigue qui me donne cette impression. Bref. Je parviens tant bien que mal en 45min à Parthenay où je passe la nuit.

Je suis claqué, je crois que je vais bien dormir!

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