Une vraie journée d'automne
Après une très mauvaise nuit et un réveil très (beaucoup trop) matinal, je prends la route à 8h15.
Le soleil est à peine levé et c'est amusant de se mêler aux cyclistes qui vont travailler. Ce qui est encore plus amusant c'est leur regard sur mon vélo et mes sacoches visiblement très inspirantes. :-)
Je quitte donc la ville de Tours par l'agréable parc Honoré de Balzac, qui est une île sur le Cher que je continue de longer un moment vers l'est avant de prendre plein sud par la banlieue et une côte assez raide.
Quelques kilomètres plus tard, je me retrouve sur des routes assez fréquentées dans la forêt puis sur un plateau dans la campagne.
Je marque une première pause à Veigné au bord de l'Indre. Je croise d'ailleurs une véloroute nationale : l'Indre a vélo
Je poursuis ensuite dans les champs où je suis très exposé au vent de face, mais le ciel est encore clair, contrairement à ce qu'avait annoncé la météo.
Les petites routes de campagne sont étroites, parfois sinueuses mais plus agréables car beaucoup plus calme que les axes empruntés plus tôt.
Je marque une seconde pause à Sainte-Catherine-De-Fierbois où je croise ma première halte jacquaire (fermée). Ces haltes permettent notamment aux pèlerins d'obtenir leur tampon pour valider leur étape.
Je continue vers Saint-Maure-de-Touraine, connue notamment pour son fromage AOC.
J'y rencontre Grégory un tout jeune médecin luxembourgeois qui emprunte également l'eurovelo 3 vers le Sud. On discute longuement, notamment du don de cellules souches. Il est d'ailleurs enregistré sur le registre allemand DKMS (il a fait ses études à Aachen en Allemagne). C'est l'occasion d'une interview.
Je reprends la route puis continue vers Nouâtre où je prends une ultime pause devant la calme Vienne.
Il se met à pleuvoir. Fort. Et de manière continue. Je me "tanke" donc dans mon guidon et appuie plus fort sur les pédales, malgré le fort vent de face pour parcourir les 28km restant le plus rapidement possible.
Je parviens à Châtellerault complètement trempé et un peu sonné d'avoir autant pris les gouttes de face. Vive l'automne!