Encore une crevaison, à gérer sans pompe!
David ayant découvert que son train de 11h à Agen était annulé a du partir à l'aube à 7h30. Dans la précipitation il embarque ma ceinture cardio, qu'il va donc envoyer chez Jean à Sare.
Un grand merci à toi David d'avoir fait un bout de chemin avec moi! Mention spéciale pour avoir passé un peu métal lors des longues lignes droites du canal latéral de la Garonne !
Je reste prendre le petit déjeuner et pars donc vers 8h30, après avoir perdu 20 minutes à rechercher la fameuse ceinture.
Je me perds un peu dans Feugarolle avant de trouver finalement le chemin de l'eurovelo 3 à Vianne, petite cité médiévale de caractère que j'aborde par son pont suspendu au dessus de la Baïse.
La pluie se met à tomber et je retrouve quelques côtes assez raides qui m'emmènent à Lavardac, autre cité médiévale de caractère.
Sous la pluie je continue mon chemin en direction de Fréchou. En chemin, je rencontre un passage que je passe à gué. Tout juste pour mes pieds !
Le soleil se dégage et me permet de gravir les 80m sous le beau temps.
De Fréchou, je continue tranquillement sous un beau ciel bleu jusqu'à Mezin, autre cité médiévale, où je m'arrête longuement pour le déjeuner.
De là, l'eurovelo emprunté un chemin non pavé, non bitumé, à la limite de ce que mon pauvre vélo peut supporter. 6km tout de même de très mauvais chemin dans l'herbe, la boue, les racines et la rocaille.
Je suis content d'en sortir, même si la pluie revient. Une autre belle ascension à 14% et me voilà finalement à 9km de ma destination.
Tiens, c'est marrant, j'ai l'impression de me trainer. Un coup d'oeil à ma roue arrière, me fait constater que je suis victime d'une autre crevaison. Décidément, moi qui avait finit par croire que mes pneus étaient réellement increvables, je suis finalement victime de deux crevaisons sur deux roues différentes à deux jours d'intervalle...
Le problème, c'est que je n'ai que la chambre à air réparée par David hier, et que je sais déjà que ma pompe à main a vu beaucoup trop de pluie pour être encore efficace. Cela semble se dégonfler tout doucement.
Je termine donc au plus vite l'étape pour arriver sur la place centrale de Gabbaret presque sur la jante, presque!
Je repare. Le coupable est un gros bout de verre qui a réussi à transperser la bande kevlar entre la gomme et la chambre. Il est balaise. Par contre, effectivement, ma pompe est morte. Heureusement le super U et sa station service ne sont qu'à 1km, que je parcours à pieds. J'y trouve un gonfleur, et 2 nouvelles chambres à air, je crois qu'il vaut mieux être prudent et arrêter de croire au Père Noël...
Esperons que demain au réveil, la roue soit encore gonflée. Si la réparation de David ne tient pas je n'aurai qu'à changer une nouvelle fois de chambre à air et retourner à la station.
Il faut toutefois vraiment que je mette la main sur une nouvelle pompe à main rapidement...